La tarification de l’assurance décès

La tarification de l’assurance décès

En assurance décès, la tarification varie selon le capital ou la rente garantie lors du décès du souscripteur. Il n’y a donc pas vraiment de tarification fixe. Selon le choix de la formule retenue et du montant garanti, un assuré payera plus ou moins chère sa cotisation.

Une tarification en fonction des garanties

Lorsqu’un souscripteur décide de prendre une assurance décès, c’est à lui de choisir le montant du capital garanti. L’assureur et l’assuré tombe d’accord sur ce montant et en fonction de ce critère, la tarification des cotisations évoluera. Plus le capital garanti est important et plus la cotisation ou la prime d’assurance sera forte. L’assuré a donc le choix entre plusieurs formules d’assurance décès et aussi plusieurs niveaux de capital. Si un assuré dispose de peu d’épargne, il choisira alors une garantie de capital assez faible pour réduire au maximum la cotisation de son assurance décès. En revanche, si l’assuré dispose d’une épargne importante, il pourra opter pour un capital garanti conséquent mais devra alors payer une forte cotisation pour son assurance décès.

Un fois que l’assuré et l’assureur tombent d’accord sur un montant de capital garanti, il n’est plus possible de le changer. Tout changement entraînera une annulation du contrat ou des pénalités. Le cas échéant un réajustement du capital garanti entraînera un réajustement de la tarification de la cotisation.

A noter que le capital garanti à la signature du contrat d’assurance décès est susceptible d’être réactualisé chaque année pour prendre en compte l’inflation. Il est donc important de préciser que le capital garanti est amené à évoluer en fonction d’une inflation ou d’une déflation.

Le capital garanti est parfois déterminé à l’avance

C’est donc avant tout le capital garanti dans un contrat d’assurance décès qui détermine le montant des cotisations. A priori le montant de ce capital garanti est fonction de l’accord entre l’assureur et l’assuré. C’est avant tout le souscripteur qui décide de ce montant et par la même occasion du montant de sa cotisation. Mais dans certaines situations le capital garanti est sujet à une limite.

C’est le cas notamment dans le cadre des garanties d’emprunteurs. Il est possible qu’un particulier qui prend un crédit soit obligé par une banque de souscrire une assurance décès. Ainsi, si l’assuré décède avant de rembourser son crédit qu’il a contracté à sa banque, l’assurance devra terminer le payement du remboursement de ce crédit. Dans ce cas l’assureur garanti un montant de capital égal au montant du crédit restant à rembourser le jour ou l’assuré meurt. Il est clair que ce n’est pas vraiment dans ce type de contexte que l’on peut dire que l’assuré choisit lui-même le montant du capital garanti.

D’autres types de contrats en assurances décès proposent aussi une garantie de capital variable selon des critères assez sophistiqués. Le concept de base d’assurance décès veut que ce soit l’assuré qui choisisse le montant du capital à garantir. A partir du moment où l’assuré choisit ce captal, il choisit aussi le montant de ses cotisations et donc la tarification. En revanche, si le montant du capital n’est pas fonction du choix de l’assuré, il est évident que la tarification d’un contrat d’assurance décès échappera aussi au contrôle de l’assuré.

L’utilisation du taux de prime pour la tarification de l’assurance décès

Dans les contrats d’assurances décès, c’est avant tout le taux de prime qui influe sur la tarification. Ce taux de prime est fonction du risque de décès de la personne assuré. Plus le souscripteur est âgé et plus le risque de mort est grand. Plus le risque est grand et plus le taux de prime augmente. Ce qui compte avant tout en assurance décès c’est donc l’âge de l’assuré.

Ce taux de prime n’a pas de limite et dans l’absolu il est possible pour un centenaire de prendre une assurance décès. Autant vous dire que son taux de prime sera énorme et que ses cotisations aussi. Dans la réalité, les assureurs proposent des contrats d’assurances décès pour les personnes âgées de moins de 75 ans. Au-delà de cette limite d’âge, rares sont les assureurs qui prennent le risque d’assurer.

C’est donc avant tout en fonction de l’âge du souscripteur d’une assurance décès que la tarification se met en place. L’assurer dispose de données statistiques de l’INSEE (Institut nationale de la statistique et des études économiques) pour se faire une idée du risque qu’il prend en assurant une personne de 30, 40 ou 50 ans. L’espérance de vie est une statistique précise qui ne se trompe pas. Certains assureurs poussent le vice en faisant des études approfondies. Regardant de près le métier de l’assuré, sachant qu’un ouvrier a une espérance de vie moins grande qu’un fonctionnaire. A la base l’assureur se contente de regarder uniquement l’âge de son assuré et c’est un critère qui suffit à justifier une tarification. Masi rien n’empêche votre assureur de regarder d’autres critères.

Notez que certaines compagnies d’assurance spécialistes en assurance décès, n’utilisent pas forcément les statistiques de l’INSEE. Les tables de mortalité de l’INSEE sont fiables mais pas toujours suffisantes pour établir un risque de mortalité avec précision. C’est pourquoi des assureurs préfèrent se servir de statistiques personnelles pour établir un risque de mortalité. L’assureur regarde alors son fichier clientèle et établit ses propres statistiques. Pourquoi aller chercher des données statistiques ailleurs alors qu’on les a dans son fichier clients ? D’autant que les statistiques de l’INSEE sont globales. Les statistiques d’un fichier clients sont plus précises et bien entendu plus parlantes pour ce qui est de l’assurance décès.

Conclusion

La tarification de l’assurance décès est avant tout fonction du capital garanti. Plus ce capital garanti est important plus la cotisation sera élevée.

Les assureurs en assurance décès utilisent aussi un taux de prime pour une tarification plus précise. Ce taux de prime est calculé en fonction de l’âge du souscripteur. Plus ce dernier est âgé et plus le taux de prime appliqué sera fort et donc la tarification des cotisations élevée. Bien entendu, plus le souscripteur est jeune et moins la tarification de son assurance décès sera importante.

Comment (1)

  • Jean Jacques Reply

    Bonjour,

    Est il possible d’avoir un cumul de cotisations supérieur au capital souscrit. Que dt la réglementation en la matière ?

    par avance merci de votre réponse.

    28 mars 2011 at 19h06

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *